LE BÉNIN FACE À LA PERCEPTION INTERNATIONALE DE LA CORRUPTION : UNE ÉVALUATION À REVOIR ?
Le Bénin a réalisé des avancées significatives en matière de lutte contre la corruption, se positionnant au 69ᵉ rang sur 180 pays dans l'Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2024 publié par Transparency International. Si ce classement témoigne d'une amélioration dans la gouvernance du pays, il suscite cependant une certaine surprise au sein du Mouvement "Les Acquis de la Rupture", présidé par Monsieur Charlemagne Gbofou. En effet, au regard des réformes audacieuses entreprises par le Président Patrice Talon et son gouvernement depuis 2016, la notation du Bénin aurait pu être encore plus valorisée.
Depuis l'avènement du régime de la Rupture, de profondes transformations ont été engagées pour assainir la gestion publique et l'environnement des affaires, notamment :
La digitalisation des services publics (e-services) : La dématérialisation des procédures administratives a limité les contacts directs entre les agents et les usagers, réduisant ainsi les opportunités de corruption.
Le paiement des pensions et salaires directement sur les comptes bancaires des bénéficiaires, évitant ainsi les manipulations frauduleuses et assurant une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics.
L'installation des Centres Communaux de Services Publics (CCSP) : Ces infrastructures modernes équipées de technologies avancées (bornes tactiles, Wifi longue portée, énergie solaire, dispositifs de vidéosurveillance) facilitent l'accès aux services administratifs tout en limitant les risques de corruption.
L'opérationnalisation du Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC) : Cet organe a pour mission de veiller à l'application des mesures anti-corruption dans le secteur public et privé. Son action a déjà permis de mettre en évidence des irrégularités et de renforcer la prévention.
La lutte sans merci contre l'impunité, les crimes financiers et la cybercriminalité : De nombreuses affaires de détournements de fonds et de cyberfraudes ont été portées devant la justice, prouvant la volonté du gouvernement de rendre la justice plus efficace.
L'organisation de concours sans contact entre les candidats et les organisateurs, garantissant ainsi l'équité et la transparence dans le recrutement des agents de l’État.
L'octroi des marchés publics sans détours ni influence de pouvoirs et délit d'initié, permettant une attribution plus transparente et équitable des marchés publics.
L'assainissement de l'environnement des affaires : Le climat des affaires a été considérablement amélioré avec des réformes facilitant la création et la gestion des entreprises, réduisant ainsi la corruption et la bureaucratie excessive.
Transparency International a-t-elle pris en compte tous ces efforts ?
Nous nous interrogeons sur la méthodologie employée par Transparency International pour évaluer la corruption au Bénin. Tous ces critères ont-ils été considérés dans l'évaluation du pays ?
Au vu des mesures révolutionnaires mises en place par le gouvernement du Président Patrice Talon, nous estimons que la note du Bénin devrait être encore plus favorable et rivaliser avec celles de nombreuses nations mieux classées.
Nous appelons donc Transparency International à revoir ses critères et à intégrer pleinement l’ensemble des avancées enregistrées dans son prochain rapport afin de refléter fidèlement les progrès réalisés par le Bénin dans la lutte contre la corruption.
Charlemagne Gbofou
Président du Mouvement LES ACQUIS DE LA RUPTURE
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