Patrice TALON : le Bénin échappe au virus du troisième mandat


 

Patrice TALON : le Bénin échappe au virus du troisième mandat

Il est des promesses politiques qui se perdent dans le tumulte des discours. Et il en est d’autres qui deviennent des actes, gravés dans l’histoire d’un pays. Patrice TALON a choisi la seconde voie. Alors que de nombreux chefs d’État africains ont cédé à la tentation du pouvoir à vie, le président béninois s’en tient à son engagement : deux mandats, pas un de plus.

Dans une Afrique où le “virus du troisième mandat” a fragilisé bien des démocraties, le Bénin fait figure d’exception. C’est un choix rare, courageux et digne.

Rare parce que peu d’hommes au pouvoir acceptent de se retirer au sommet de leur popularité.

Courageux parce que l’histoire récente du continent est remplie d’exemples inverses.

Digne, enfin, parce qu’en respectant la Constitution, Patrice TALON respecte avant tout son peuple.

Il faut reconnaître la profondeur de la transformation du pays en dix ans : infrastructures modernisées, réorganisation institutionnelle, amélioration de l’administration, et un mandat social engagé pour les plus vulnérables. Au-delà des chiffres et des bilans, c’est un style de leadership qu’il laisse derrière lui : celui de la vérité et de la fermeté.

Et comme pour lever le moindre doute, cet engagement s’est concrétisé avec la désignation de Romuald WADAGNI, Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances et de la Coopération, comme candidat de la mouvance présidentielle pour 2026. Un passage de témoin clair, assumé, qui témoigne d’une volonté de continuité sans confiscation du pouvoir.


Ce choix honore le Bénin. Il honore l’Afrique. Il redonne confiance à une jeunesse souvent désabusée par des dirigeants qui s’éternisent au pouvoir. Et il envoie un signal fort à la communauté internationale : oui, l’alternance démocratique est possible sur ce continent.

Patrice TALON sortira par la grande porte. Il a transformé le Bénin. Mais surtout, il aura laissé un héritage plus précieux encore : celui de la parole donnée, respectée. Dans un monde politique où la tentation du pouvoir absolu est si forte, ce geste restera comme un acte de courage et d’honneur.

Le peuple béninois peut être fier. Fier de son président. Fier de son pays. Fier d’avoir échappé à ce virus du troisième mandat qui mine la crédibilité de tant de nations.

Et pour cela, tout simplement : Merci, Monsieur le Président Patrice TALON.


Charlemagne Gbofou

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